Architecture, Illustration
24.06.2022

P035    Flâneur


En perpétuel mouvement entre fini et infini, début et fin, commencement et accomplissement, la trajectoire du parfait flâneur décrira celle d’un cercle.  Dans sa marche éternelle, sans début ni fin, un projet de maison idéale apparaîtra, fruit d’un travail de recherche par l’assemblage des Flâneries, micro-fictions imaginés par le dessin.  

L’édifice apparaît enfin. C’est une maison, la maison du parfait flâneur, son refuge idéal. Une maison sans fin, dont son parcours serait perpétuel. Un collage de projets enlacés comme autant de fragments d’une mosaïque, une sorte de corps à déchiffrer, dans lesquels il faut se laisser dériver sans chronomètre et sans boussole. 

Le plan sera simple, pur et abondant. Un carré s’inscrira dans le tracé du cercle, géométrie pure qui maîtrisera le vide, le rendra malléable, souple et plastique, afin que d’étranges espaces puissent s’y parler sans se toucher. Et la précision du carré et du cercle doit être d’autant plus rigoureuse qu’il s’agit de mettre en jeu l’imaginaire et l’inconnu. 

Précision mathématique ne veut pas dire schéma mort. Un projet est une réalité vivante, on doit tour à tour obéir à ce qu’il commande tour à tour le ramener à la rigueur qui est la sienne.

Prix de la Jeune Architecture
Nomination au concours Archiprix
Projet de Fin d’Études
École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon
Sous la direction de Gilles Desevedavy


Fiction
Territoire imaginaire
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