Rega
Projet Publié, Prix W Fondation Wilmotte, avec Quentin Roy, mai 2020.
--​​​​​​​
L’alimentation de demain ressemble à chaque homme, elle s’ancre dans un territoire et possède une identité propre.
Alors que le temps efface peu à peu les volumes en surface, le sous- sol du château persiste. Cette intervention sous-cutanée souhaite révéler ce dessous.
Le sol, autrefois perçu comme une limite, se transforme en une épaisseur. Il est le lieu d’activation entre la ville, la superstructure du château et cette nouvelle infrastructure.
L’office du tourisme et le musée de la faïence s’implantent sur le parvis du château., ils sont l’interface avec la ville. Cette enracinement donne un nouveau socle, une nouvelle dimension à ce bâtiment historique.
Autrefois, le mot d’origine gauloise “rega” caractérisait le sillon produit par le soc de la charrue dans les champs. Travailler le sol pour le cultiver.
Le château est traversé de manière souterraine. L’épaisseur des murs de cette traverse abrite de petits éléments de projet. De part et d’autres, de nouveaux espaces s’articulent avec l’existant. Les ruines guident le tracé.
Les larges ouvertures zénithales des salles d’exposition et de réception laissent peu à peu la place aux discrets puits de lumière des espaces pédagogiques. Penser le bien-manger ne peut se faire sans les nouvelles générations. Ouverte sur l’école, la traverse propose aux enfants un nouvel espace de jeux et d’apprentissage.
Le sol est matière. Il est la base même de l’agriculture, c’est lui qui nourrit l’Homme.